6 octobre 2023, l’EPFGE réexplore le passé pour mieux éclairer l’avenir

Pour célébrer les 50 ans de l’EPFGE, Antony Caps, son président, Alain Toubol, son directeur général, et toute leur équipe ont convié des élus et partenaires de Lorraine – Champagne – Ardenne. L’occasion de réexplorer le passé pour mieux éclairer l’avenir.

A la création de l’établissement en 1973, l’action foncière était planifiée par l’Etat pour soutenir la croissance française. L’EPF procédait à l’acquisition massive de foncier pour créer des pôles industriels (Ennery, Toul) commerciaux, hospitaliers, universitaires, résidentiels… Cette planification, c’était avant tout pour projeter les territoires vers l’avenir et renforcer leur attractivité.

C’est avec la crise que l’EPF, EPML à l’époque, a inventé, au début des années 1980, un nouveau métier : la reconversion des friches, expertise pour lequel il est aujourd’hui connu (friche Sacilor de 450 ha à Hagondange, friche de Micheville de 380 ha à Audun-le-Tiche / Villerupt…). Avec à l’époque l’ambition de redonner une perspective aux immenses sites dégradés et préparer l’avenir en attendant des jours meilleurs.

Peu à peu, les friches vont s’inviter en ville (la STAVH à Épinal, l’Arsenal à Metz, Meurthe-Canal à Nancy…). Dans les années 2000, l’EPF se réinvente à nouveau et devient un outil de la rénovation urbaine, pour permettre aux villes, grandes, moyennes, petites et aux bourgs de se tourner résolument vers l’avenir.

L’avenir justement. Grâce à l’expérience et l’expertise acquise en cinq décennies et sa capacité à se réinventer, l’EPFGE est aujourd’hui un partenaire majeur des territoires pour accompagner leur développement et les soutenir face aux grands enjeux auxquels ils sont confrontés : transition écologique, sobriété foncière, nouveaux modèles économiques…

En 50 ans, les équipes de l’EPFGE ont mis leur savoir-faire au service de plus de 4 000 sites, contribuant à améliorer le cadre de vie des habitants des départements lorrains et depuis 2020 des départements champardennais. Des sites dont, pour certains, l’EPFGE contribue encore à écrire l’histoire aujourd’hui.