DOMMARTIN-LES-TOUL

Ancien hôpital Jeanne d'Arc

DOMMARTIN-LES-TOUL – Ancien hôpital Jeanne d’Arc

DOMMARTIN-LES-TOUL – Ancien hôpital Jeanne d’Arc

DOMMARTIN-LES-TOUL - Ancien hôpital Jeanne d'Arc

L’hôpital Jeanne d’Arc à Dommartin-lès-Toul a été construit par les Américains dans les années 1950. Acquis en 1969 par le CHU de Nancy, il a été fermé en 2011. Depuis, l’EPFL accompagne la communauté de communes Terres Touloises pour mettre en œuvre la reconversion de l’emprise proprement dite de l’hôpital.

Le site a fait l’objet d’une étude technique sous maîtrise d’ouvrage de l’EPFL en 2012. Cette première approche des contraintes a notamment permis de mieux cerner la problématique amiante. Un important travail en termes de durée (de février à juillet 2016) et de crédits pour le repérage des Matériaux ou Produits Contenant de l’Amiante (MPCA) a été entrepris en préalable aux études de conception afin de maîtriser au mieux les coûts et les délais des futurs travaux. Les MPCA recensés suite à cette première campagne représentent, en cumul, quatre hectares par rapport à une surface bâtie de 41 000 m². La mission de maîtrise d’œuvre a débuté en juillet 2016. Compte tenu de la problématique amiante et de la surface conséquente des bâtiments, il a été décidé de réaliser l’opération en deux phases : une première phase de curage et de désamiantage qui s’est déroulée de septembre 2017 à mars 2018 et une seconde phase de désamiantage structurel et de déconstruction des bâtiments qui a débuté en janvier 2019.

Le tiers de l’ancien hôpital Jeanne d’Arc a d’ores et déjà été déconstruit en ce début juin 2019. D’ici la fin de l’été 2019, l’ensemble des superstructures et une grande partie des infrastructures des bâtiments auront disparu. Le chantier mobilise actuellement neuf pelles et en comptera jusqu’à 12 au plus fort de son activité cet été. Les matériaux tels que le bois, le verre et les métaux, sont triés avant de rejoindre les filières de recyclage. Les terres polluées sont confinées sous des bâches avant leur retraitement. Quant au béton, il sera concassé et servira à remblayer les emprises des fondations.

Pour la seconde phase des travaux, l’EPFL, dans une volonté de promotion de l’emploi et de lutte contre l’exclusion, a décidé d’inclure une clause obligatoire d’insertion par l’activité économique de 500 heures. L’objectif est d’ores et déjà atteint et d’ici à fin juillet, le double devrait avoir été réalisé.

Par ailleurs, en préalable à la déconstruction des bâtiments, des mesures compensatoires pour la faune ont été mises en place. Deux préaux avec plus de 150 nids artificiels ont été construits au printemps dernier pour accueillir des hirondelles. Elles sont aujourd’hui nombreuses sur le site. Des refuges pour les chauves-souris et les lézards ont également été créés.

Sur l’ensemble des deux phases, 8,8 M€ ont été engagés pour mener à bien l’ensemble des travaux. Ils sont intégralement financés par l’EPFL.

Une fois les travaux complètement achevés fin 2019 / début 2020, l’EPFL cèdera à la communauté de communes Terres Touloises l’intégralité de la réserve foncière de 44 hectares. Sur la dizaine d’hectares de la plateforme de l’ancien hôpital Jeanne d’Arc, la collectivité souhaiterait accueillir des start-up tournées vers le numérique ou la télémédecine.

Plus d’informations : Reportage photos de l’Est Républicain

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