SITE DE MICHEVILLE – Vaste campagne de nettoyage
Le site minier et sidérurgique de Micheville est une friche industrielle « historique » dont l’EPFL est propriétaire depuis la fin des années 1980. L’établissement n’a cessé depuis d’oeuvrer pour sa reconversion. Cette friche a vocation à devenir une composante forte et dynamique de l’agglomération transfrontalière franco-luxembourgeoise. En ce tout début d’année 2013, afin de préparer sa reconversion, l’EPFL a chargé l’entreprise ORTEC de procéder à l’enlèvement de déchets sur l’ensemble du site de Micheville.
Très impliqué dans la reconversion des friches industrielles de Lorraine depuis la fin des années 1980, l’EPFL a réalisé sur le site minier et sidérurgique de Micheville, historiquement une des premières friches industrielles de Lorraine, de nombreuses études techniques et urbanistiques. Il convenait, en effet, dans l attente d’un projet de reconversion, de poser les premiers jalons de sa reconquête en réalisant des travaux de pré-aménagement tels que des terrassements, des travaux de sécurisation, l’ouverture d’une nouvelle route d’accès et la plantation de 850 000 arbres.
Malgré les efforts et les moyens déployés par l’EPFL pour gérer et préserver de manière efficace ce site, il est devenu, au fil des années, une véritable décharge à ciel ouvert où s’amoncellent régulièrement des tas d’ordures déposés par malveillance.
Presque paradoxalement, dans ce contexte peu attrayant, la nature a cependant su reprendre ses droits; en effet, en l’absence de l’homme, le site est devenu un territoire aux enjeux environnementaux forts grâce à une faune (chauves-souris, amphibiens…) et une flore (pelouses calcaires, orchidées…) présentant aujourd’hui de grands intérêts.
L EPFL a chargé l’entreprise ORTEC de procéder à l’enlèvement de l’ensemble des déchets répartis sur l’ensemble du site de Micheville. Parmi ceux-ci, on recense 275t de déchets industriels banaux (verre, déchets de cuisine, emballages et déchets textiles), 80t de matériaux issus de démolition mais aussi de bois traités et de pneumatiques. Coût de l’opération : 185 000 €.